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    "L'échafaudage magique"

    Voilà voilà! Après 8 jours de mer rondement menés Cirrus à fait un petit tour en Galice pour profiter des festivités estivales de Muros. Nous avons vécu un faux-départ pour le golfe de Gascogne, 18h au près dans une mer hachée pour passer le cap Finistère. Le régulateur et le moteur n'ont pas résisté aux bonds violents du bateau et nous avons été forcé de passer quelques jours à Camarinas afin de réparer.

    Le 2O juillet nous sommes arrivés à l'île d'Oléron, pour remonter la Charente le lendemain (magnifique promenade ce fleuve!) et sortir Cirrus de l'eau le sur-lendemain. Objectif: redonner fière allure à notre maison flottante! Avec la peinture qui se décollait de partout notre Cirrus commençait à ressembler à un navire-poubelle.

    Jérémy aura passé 4 jours assis sur son échafaudage à meuler, poncer, gratter pour atteindre le résultat que voici:

     

    La transformation de Cirrus!

    Avant 

    La transformation de Cirrus!

    Après! 

     

    Un changement radical de style non? Nous réfléchissons à la déco': nous mettrons sûrement le nom du bateau sur l'avant... avec des poissons, ou des nuages... à venir...

     

     


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  • Voilier en voyage aux Açores

     

    Sur Cirrus aux Açores la vie est belle. Nous retrouvons nos repères, il est confortable de vivre à bord car nous sommes au port et il ne fait pas trop chaud. L'eau est tout de même à 20° ce qui autorise des ploufs entre le bricolage et les courses. Fabien s'est bien remis de ses aventures en solitaire (après le débarquement de Bruno sur le Juan de la Coza). Celui ci, convalescent a repris l'avion et nous nous sommes croisés dans les airs.

     

     

     

    La météo est médiocre et nous décalons notre départ initialement prévu aujourd'hui à jeudi. Nous préférons les observations de globicéphales et de baleines aux 30 nœuds prévus dans les jours qui viennent. Direction La Corogne pour de nouvelles aventures (et de nouveaux jambons crus!).

     

     

     

    C'était bien ça, il nous fallait une pause. L'air des montagnes,12° ,voir les amis et la famille et hop les batteries sont rechargées !

     


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  • Tour de France, Pyrénées, Quillan

    Tour de France, Sete, Montpellier, famille et amis

    Cirrus attend aux Acores

    Nous sommes sur le départ pour les Açores. En effet Cirrus a été convoyé avec brio par Fabien et Bruno jusqu'aux Açores, puis deux jours plus tard ils sont partis pour La Corogne où nous aurions pris le relais. Mais en cours de route Bruno est tombé malade et a dû être évacué par un navire hôpital Espagnol. Fabien a donc fait demi-tour vers les Açores tout seul. Il s'est bien débrouillé et à accosté à Terceira ce midi. Ouf! Bruno est sorti de l'hôpital... 4h... puis il y est reparti pour se faire opérer. Nous lui souhaitons bien sûr un prompte rétablissement.

    Pour nous il y a 27h de voyage (avec environ 21h d'attente dans les aéroports!!) qui nous attendent entre demain et après demain. Nous essayerons d'appareiller vendredi au plus tard en direction de l'Espagne ou de la Bretagne... à décider en cours de route!

    Comme quoi il faut savoir rester disponible et flexible! Nous viendrons rendre visite au reste des copains et de la famille cet été. Promis!


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    Retour de cirrus

    TRAVERSEE RETOUR

    ...et c'est ainsi que nous avons retrouvé la France Métropolitaine... la famille et les amis... la pluie et  le froid...

    En ce moment Cirrus est à 450 M environ des Açores. Le voyage a débuté le 06 juin pour Fabien et Bruno en partant de Fort de France en Martinique. Ils nous donnent régulièrement des nouvelles avec le téléphone satellite et en échange Jérémy leurs renvoie des informations météos ou des conseils de dépannage. Durites bouchées, GPS qui flanche ? SOS Jérémy est là !

    Pour nous c'était un peu étrange de confier le bateau mais nous nous sentions dans une impasse et cette décision nous a libéré l'esprit de nombreux questionnements. Pas très organisés nous n'étions pas préparé à cette situation. Le cul entre deux chaises ou trois ou quatre! Durant cette période on nous a souvent demandé : « Mais pourquoi est ce que vous ne prenez pas n'importe quel travail ? »
    C'est facile à dire mais pas à faire. Nous nous sommes rendus à l'évidence d'une chose : nous n'avons pas fait 10 000 ans d'études pour faire un job alimentaire casse pied. Nous ne voyageons pas pour faire des pauses « pénibles ». Alors tant qu'à faire autant rentrer faire un emploi qui nous correspond et rendre visite en même temps à ceux qui nous manquent.

    Le jour où nous repartirons pour un tour de l'Atlantique :

    -nous profiterons de bien plus d'îles et d'endroits. Encore plus de plongée, de rando' et de voile.
    -nous réfléchirons avant de partir sur la question de la période cyclonique (et pas lorsqu'elle a commencé!)
    -nous n'essayerons même pas de travailler ! Cool et tranquilles les doudous !
    -nous finirons le tour par nos propres moyens .

    Alors ? Qu'est ce que ça fait de rentrer ?

    Rien.

    Le voyage de Cirrus est loin d'être terminé...notre balade en voilier s'inscrit dans une démarche globale (rhôôô, les grand mots!!). Et déjà des envies nordiques nous titillent...

     

     

     

     

     

     


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    Chasse dans le bleu

     

    Technique de l'autruche inversée

     

     

    Avant le départ des amis nous ont souvent demandé: « Mais vous ne vous ennuyez pas sur le bateau ? Il n'y a rien à faire pourtant ! » Je les avais déjà détrompé par ici, en parlant de ce grand jardin qu'est la côte pour les voileux.

     

    A l'heure où vous recommencez à apprécier les promenades en forêt où les arbres bourgeonnent, alors qu'il est temps de se mettre sérieusement aux potagers nous nous jetons à l'eau pour nous rafraîchir et faire un autre type de ballade : la randonnée aquatique.

     

    De la Norvège aux Antilles nous avons profité partout des fonds sous marins (OK, j'avoue que ici aux Antilles c'est quand même le plus agréable!!). Jérémy plonge depuis son plus jeune âge mais pour moi c'est plus récent ce qui explique que je suis bien moins à l'aise. Attention ! Lorsque je parle de plongée je ne veux pas dire bouteilles, détendeurs et tout le bazar. Non non, c'est bien plus simple.

     

    Le matériel pour une balade en snorkeling :

     

    On peut se contenter de palmes, masque et tuba pour faire une promenade d'une heure au bord de la côte. En restant surtout à la surface on ne risque pas l'hypothermie dans une eau à 30°, mais pour des coins comme la Norvège où nous avons aussi profité des fonds sous marins il est préférable de mettre une combi'. Et si vous êtes à l'aise sous l'eau et que vous descendez souvent saluer les habitants des fonds enfilez dans tous les cas une combinaison. Elle vous protégera des irritations du corail (ici aux Antilles!) ou des attaques de tourteaux mangeurs d'hommes. Si vous comptez vous éloigner de la zone de baignade prenez une bouée comme ça les bateaux vous repèrent et vous évitent.

     

    Jérémy le chasseur-pêcheur :

     

    Il enfile toujours une combi en refendu de 5 mm (c'est une matière souple « seconde peau » qui protège très bien du froid et facilite les mouvements) parce que de toute façon quand il part c'est minimum pour 2 h. Il prend son fusil de chasse sous-marine (il faut bien se nourrir!), une bouée pour qu'on le repère de loin à laquelle il attache un « accroche-poisson » pour ses prises. Avec ça il porte un couteau à la cheville.

     

    Le couteau il sert à quoi ? Achever les poissons récalcitrants car ça ne sert à rien de les faire souffrir trop longtemps. Et se sortir de situations délicates comme ce jour où voyant un leurre au fond de l'eau je me suis dit « Super, j'ai gagné un leurre ! » Sauf qu'au bout de celui ci il y avait un fil, une canne et un pêcheur. C'est l'histoire de l'arroseur arrosé ! Plus de peur que de mal, j'ai lâché à temps mais si je m'étais accroché là dedans le couteau était bienvenu ! On croise parfois aussi des filets posés au fond et dont les contours sont durs à définir.

     

    Nos conseils :

     

    Dans tous les cas il ne faut pas plonger seul. Il faut éviter de rester sous l'eau sans surveillance car même au bord et pour de courtes apnées une syncope peut arriver. Nous on plonge avec Manzanillo!

     

    En général si on prévoit une plongée longue il ne faut pas ingurgiter des litres de rhum la veille. Les performances seront très amoindries et ce n'est pas très prudent!

     

    Sous l'eau il ne faut jamais forcer ! Si les oreilles font mal il faut remonter, si vous sentez que vous n'avez plus d'air aussi. Et il faut aussi se méfier des moments où l'on se sent très bien et très à l'aise car en général en sortant on se rend compte qu'on est fatigué et flageolant !

     

    Prêtez attention aux bruits suspects sous l'eau, les cliquetis sont souvent le signe qu'un bateau n'est pas loin.

     

    Attention aussi aux courants ! Si vous sentez que vous avancez trop vite : revenez sur vos palmes !

     

    A tester sous l'eau:

     

    De la PMT à la chasse sous marine il y a une multitude d'approches des activités sous marine. Selon les envies on peut se promener, s'entraîner à l'apnée avec des exercices de respiration, s'essayer au camouflage en se faisant le plus discret possible sous l'eau (vous verrez ça marche!), chasser, courser les gros poissons etc. Moi j'apprécie la photo car il faut utiliser les mêmes techniques que pour la chasse, améliorer son équilibre, se détendre, se faire discret, bien tenir sa respiration et tout ça avec une démarche artistique... celle du flou !

     

    Comme pour la marche ou la randonnée il est très facile d'adapter son activité sous marine à ses envies et à son niveau alors profitez en !

     

    Pour s'y mettre et en savoir plus : http://www.apnea.fr/

     

    Les poissons qui sont bons à manger :

    J'essaye de persuader Jérémy de m'aider à faire un livret sur le sujet. Espérons qu'il accepte ! Vous pourrez ainsi le télécharger, à suivre...

     

     


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  • S'organiser pour travailler en voyage...

    Voilà quelques temps que nous avons commencé à chercher du travail ici aux Antilles. Ça semble simple comme ça, voyager, s'arrêter où l'on a envie, trouver un emploi puis continuer... la réalité l'est moins (enfin, pour nous en tous cas!). Il faut dire que nous sommes assez exigeant. L'emploi recherché doit correspondre à nos profils (architecte-illustratrice et ingénieur en hydrobiologie) et là tout se complique. Car évidement nous ne pouvons pas aller n'importe où avec Cirrus alors que de telles recherches nécessitent une grande flexibilité. Vous vous demandez : mais en bateau on est pas nomade ? Libre d'aller où bon nous semble ? Si. Mais la saison des cyclones approche. Il faut un lieu sûr, bien abrité, proche de notre zone d'emploi, avec de bonnes facilités de transports, joli de préférence, non bruyant, confortable, pas cher etc. Nous en voulons peut être trop, mais quand il s'agit de faire une pause il vaut mieux être bien installé sinon ça risque de tourner au cauchemar. Et même en étant dans un lieu paradisiaque... dilemme...

     


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  • Projet de grand port en Guadeloupe.

     

    Mais qu'est ce que c'est que ce bruit ? Je me réveille en sursaut, il est 2h du matin sur l'horloge du bord. Dehors il ne fait pas nuit, des spots éclairent toute la baie de Pointe à Pitre. Leur origine : une grosse barge qui passe dans le chenal. Bon, rien d'autre à signaler, je vais me recoucher.

    7h, des bruits de travaux, une odeur nauséabonde.

    Je sors pour me retrouver nez à nez avec une pelleteuse géante qui drague les fonds autour de nous. La barge de travaux et le cargo de déblaiement sont mouillés à moins de 70 m de nous... pas étonnant que nous ayons mal dormi.

    Mais qu'est ce que c'est que ce foutoir ? Le projet de Grand Port de la Guadeloupe a commencé. Il s'agit de faire rentrer des cargos arrivant de Panama avec un tirant d'eau plus grand que les habitués du port.

    Internet mon ami... dis m'en plus sur ce projet... Je tombe sur les études d'impact. Évidement les boues extraites du chenal sont pleines de substances toxiques qui remuées se mettent à flotter dans tout le bassin. 92% des sédiments extraits sont rejetés au large de la côte.

    « Ohla voisin, cesse ton bain ! » Se baigner par ici c'était déjà déconseillé alors en ce moment...Arsenic, cuivre, chlordécone... un cocktail explosif. Sans parler des récifs qui se font atomiser et des herbiers auxquels on ne veille pas. Economie first !

    Bon, il y a des mesures de compensations, transplantation de corail et de d'herbiers sains propices à la reproduction des tortues...mais quand même...

    Voici quelques uns de mes poissons préférés qui vont prendre une raclée durant les travaux et l'exploitation du port :

    Projet de grand port en Guadeloupe.



    Liens pour plus d'informations :

    « En Guadeloupe, conteneurscontre pêcheurs », Le Monde, Martine Valo, 07.03.2015

    « Le projet de Grand Portcritiqué par l'autorité environnementale », Guadeloupe 1ere, Nicolas Ledain, 24.10 .2013

    « La Federation NatureEnvironnement critique le futur Grand Port Maritime de Guadeloupe », Guadeloupe 1ere, 22.05.2014

    Et un article bien hypocrite : « Début des travaux de dragage au Grand Port Maritime de laGuadeloupe », France Antilles, 20.02.2015

     


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  • Waitukubuli national trail

    Waitukubuli national trail

    Waitukubuli national trail

     

    Les colocataires du Traknar nous ont rendu visite en mars. Avec eux nous avons fait un chouette tour en Dominique sur le Waitikubuli National Trail. Je conseille ça à tous les bons marcheurs! Le trek traverse l'île de la Dominique du Sud au Nord. Il traverse des villages, des champs et surtout la forêt vierge où il pleut beaucoup mais où l'on se trouve plongé en plein cœur de la nature. Le trail complet fait 185 km environ et est séparé en 14 segments aux difficultés variées. Nous avons fait le n°1, et le 11, 10, 9 dans le désordre. Le n°9 d'où j'ai extrait les illustrations a été pour nous le plus difficile. Mais quelle joie de le finir!

    Plus d'informations par ici:

    WAITUKUBULI

    L'article de Trek Magazine en lien raconte bien l'aventure Waitukubuli!

     


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  • Le vent qui rend fou...


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