• Exclusif!! Le récit de l'évacuation par un navire hôpital.

    Navire hôpital Espagnol Juan de La Coza

     

    Cirrus et son équipage (Bruno et moi même : Fabien) faisaient route tranquillement vers La Corogne depuis Flores (Açores). Nous étions à 300 miles de notre point de départ quand j'allais faire une sieste. A mon réveil la mer était toujours calme mais Bruno se tordait de douleur, tremblant comme une feuille, plié en deux au milieu du cockpit.

     

    Deux heures plus tard : téléphone satellite à la main Bruno appelle le CHU de Toulouse. Le diagnostic est clair : colique néphrétique. C'est grave et il faut un appui médical. Le CROSS de Gris Nez, grand ami de Cirrus nous contacte pour nous dire que le navire hôpital Espagnol Juan De La Coza peut nous rejoindre en douze heures. Suivent douze heures de stress,d'attente et de moteur pour ne pas perdre de temps... Au petit jour, nous apercevons le Juan De La Coza. Nous le contactons par VHF :

    « Juan de la Cozaaa, Juan de la Cozaaa, Juan de la Cozaaa, for Cirrus, Cirrus, Cirrus, Happy to see you ! »

    Deux heures plus tard, un petit Zodiac de six mètres est lâché du navire hôpital (75 mètres). A son bord un médecin, une jolie infirmière, 2 nageurs de combats et un pilote... Nous nous faisons aborder par temps calme. Ils sont vêtus de leurs habits des grands soirs, combinaisons de survie, gilets de sauvetage, palmes sous le bras pour les nageurs. Après trente minutes de discussion à bord de Cirrus les médecins décident d'évacuer Bruno à bord du Juan De La Coza.

     

    Dix minutes plus tard, sans un mot de plus des espagnols je me retrouve seul sur Cirrus au milieu d'une mer d'huile. Durant plusieurs heures ils m'ont suivi, peut être avaient-ils peur que je ne trouve pas le chemin de Teicera... Puis ils me laissèrent seul avec pour unique message d'adieu :

    « Sorry we can't stay with you anymore. You will find your friend in Praia de Victoria on Teicera Island over... »

    Suivront trois jours de navigation en solitaire par beau temps jusqu'à Teiceira. J'y retrouve Bruno (moins un caillou de 6 millimètre) autour d'un poulpe merveilleusement cuisiné. 

    Fafa.

     

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  • Commentaires

    1
    -
    Jeudi 2 Juillet 2015 à 15:21

    Hé bah mon gars !

    2
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 13:42

    Plus de peur que de mal, c'est ce qu'il faut se dire. N'empêche vous avez eu du bol d'être aussi près de la civilisation !

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